Il tue sa sœur puis sa mère avant d’être anéanti par la police

Agé de 36 ans, l’homme, identifié comme étant Kamel S., a ôté la vie à sa sœur puis à sa mère. Une troisième victime grièvement blessée a échappé à sa folie meurtrière. L’individu a été abattu par la police dans des conditions qui restent encore à éclaircir.

Un meurtre (trop) vite revendiqué par Daech

palais de justice-Kamel S.

Le malheureux incident s’est produit jeudi matin, 7h 30 GMT à Trappes. Alertés par ce qui semblait être une violente dispute de famille, les voisins ont appelé les forces de l’ordre. Une fois arrivés, ceux-ci n’ont fait que constater les dégâts. Kamel S. avait déjà tué sa sœur et s’était rendu dans les appartements de sa mère pour la tuer elle aussi. La veille de cet assassinat, Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l’Etat Islamique avait lancé un appel demandant aux uns et aux autres de réaliser des attaques aux couteaux, à la bombe ainsi qu’avec des véhicules. L’attaque a donc été revendiquée par Daech, mais les forces de l’ordre privilégient la thèse du trouble psychiatrique.

Après avoir exécuté sa besogne, Kamel S. serait revenu à l’entrée de la concession les mains cachées dans le dos. Se sentant menacés, les policiers ont donc ouvert le feu. L’Inspection Générale de la Police Nationale a été mandatée pour déterminer avec exactitude les conditions dans lesquelles le feu a été ouvert. Le parquet antiterroriste, pour l’instant, ne s’est pas encore saisi de l’affaire non plus, mais a laissé entendre qu’il suivait l’évolution de l’enquête de très près. Selon le ministre de l’intérieur, « la qualification des faits doit être complétée ». Il estime que les réelles motivations de Kamel S. ne sont pas encore connues. Elles doivent être explicitées.

Kamel S., un individu fiché comme potentiellement dangereux

Pourtant, selon les autorités, Kamel S. n’était pas inconnu des forces de l’ordre. Il était sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Mieux encore, le personnage était un récidiviste qui avait déjà posé des actes quelque peu inquiétants dans le passé. En 2003, il avait essuyé une condamnation pour infraction militaire.

De 2003 à 2016, Kamel S. avait été au centre de trois procédures de justice. En 2016, il avait clairement fait l’apologie du terrorisme, puis s’est fait licencier de la RATP. Il y était employé comme chauffeur de bus. Son renvoi est dû au fait qu’il aurait enfreint une clause de laïcité, selon son employeur.

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