Depuis octobre 2010 la technologie a fait un grand pas dans le domaine de l’automobile.
Le « Google car » a marqué le début d’une révolution qui s’annonce prometteuse dans le monde du transport autonome.
Google car, genèse d’une voiture autonome
En 2010, Google fait une révélation troublante : sa filiale Google X a mis au point un concept de pilotage automatisé pour automobile. Grâce à ce système assisté, la voiture sans chauffeur a vu le jour.
Le dernier prototype de Google car quitte les pistes privées pour commencer à circuler dans le Silicon Valley en 2015, cette sortie reste encore dans le cadre de l’expérimentation. Cette voiture sans chauffeur est équipée d’un GPS, caméra et radar intelligent de façon à ce que le véhicule soit tout à fait autonome.
Course à la concurrence
Plusieurs constructeurs automobiles ont compris que la voiture autonome représente l’avenir. Après Lexus et Toyota, d’autres marques comme Ford se lancent notamment dans un projet en partenariat avec Uber. Le modèle en question est une Ford Fusion munie d’un capteur haute résolution, d’un scan laser, et d’un radar pour dresser une carte géographique des détails environnants. Afin de circuler, il embarque cependant un ingénieur à son bord en guise d’inspecteur technique.
De son côté, Chrysler s’est associé à Google en vue de la construction du modèle Pacifica autonome. Sans oublier le projet Titan d’Apple qui quant à lui a choisi de travailler avec Didi Chuxing.
La navette autonome de la RATP
En France, dans la capitale le 24/09/2016 marque un tournant dans l’histoire de la Régie autonome des transports parisiens. En effet, cette dernière sort le grand jeu au cours du test de son minibus autonome l’EZ10 de chez Easymile. Une démonstration de ce monospace sans chauffeur s’est déroulée sur les berges de Seine. Ce modèle peut accueillir 12 personnes et s’arrêtera à des points précis. Roulant à 25 km/h, sur un trajet de 130 m aménagé au niveau du Pont Neuf, à la partie piétonne de Georges Pompidou entre 13 à 20 heures.
Parallèlement à Paris, Lyon s’est aussi initié à faire l’essai de son propre service de transport sans chauffeur. Par ailleurs, les Lyonnais ce sont associés avec les groupes TCL et SNCF pour la mise en essai des deux navettes début septembre.
En bref, l’initiation du transport autonome semble être prometteuse pour tout un chacun. Toutefois, cela reste parfaire. Des accidents impliquant le Google car ont notamment été signalé. Les défis qui attendent la voiture sans chauffeur sont encore de grande envergure avant que celle-ci ne soit commercialisée. Il faudra encore attendre plusieurs années pour qu’elle soit tout à fait opérationnelle.
